NEPAL - CHITWAN - SAURAHA
Du samedi 24 au mardi 27 février :
CHITWAN
Nous logeons au Rhinocéros Homestay.
* entrée du parc national : 2000 NPR / jour / pers.
* Jungle walk : 2300 NPR / pers.
* Jeep safari : 2500 NPR / pers.
25 février 2024, 7h-11h30 :
Nous partons au petit matin pour une marche (jungle walk) dans le parc national, créé en 1973
Nous traversons la rivière Rapti. Sur les rives, crocodiles et gavials se réchauffent au soleil levant.
Le gavial du Gange est un crocodile dont l'espèce est très menacée et qui survit au Népal.
Sa longue et fine gueule est équipée de 110 petites dents. Le gavial se nourrit uniquement d'animaux aquatiques. De ce fait, il ne présente pas un danger pour l'homme qui ne fait pas partie de ses proies. Ses très longues mâchoires sont garnies de dents fines et pointues lui permettant de maintenir fermement ses proies glissantes (poissons, amphibiens, crustacés).
L'accompagnement de nos 2 deux rangers guides, Anish et Ramou, est obligatoire.
Non loin, un rhinocéros dort paisiblement.
Nous avons vu l'empreinte bien nette d'une patte d'ours et les déjections d'un tigre contenant des poils de daim.
Anish nous a expliqué également que les éléphants font leurs crottes en marchant alors que les rhinocéros font tous au même endroit, comme sur la photo ci-dessous. Nous avons vu de nombreux tas de déjections le long des pistes.
13 h : Début du jeep safari. Nous sommes 8 touristes, 3 népalais, 2 chinoises, 1 hollandais et nous deux accompagnés d'un guide, Nabim et d'un chauffeur.
Moment intense lorsque ce rhinocéros se dirige vers notre jeep pour ensuite traverser la piste et entrer dans les fourrés.
Un martin-pêcheur
Un crocodile fait sa sieste sur la berge.
Tout près de lui, des canards de Sibérie font une halte dans le parc au cours de leur migration.
Nous voyons beaucoup de daims.
Des paons se signalent par leur cri, "Léon" !
Le sambar,est un des plus grands cervidés au monde.
Le soleil se couche, il est temps de rentrer, le parc va fermer.
26 février :
De (gros) bébés rhinocéros orphelins sont élevés dans le parc de l'armée en face de notre guesthouse.
Nous mangeons au Jomsom Thakali Bhanchha Ghar. Au menu, momos au poulet pour Alain, soupe au poulet pour moi.
Un ancien baba-cool passant devant le restaurant me dit qu'il a 66 ans comme moi et me parle de la période hippie à Kathmandou: il répète marijuana, marijuana en riant !
Il arbore depuis 50 ans une longue mèche de cheveu en l'honneur de Shiva. Tiens, ça me rappelle le chaman à Dhulikhel...
Des éléphants guidés par leurs mahouts déambulent dans les rues parmi les voitures.
Par contre, les éléphants sauvages s'aventurent parfois dans le village et enfoncent les murs de clôture ou des maisons à la recherche de nourriture. Il ne reste plus qu'à reconstruire...
Nous allons à la découverte des hameaux autour du village.
Nous rencontrons une famille avec qui nous discutons un moment et qui nous offre du maïs bouilli.
A l'extérieur du village, plusieurs familles fabriquent moellons et cuves en béton.
De retour à la guesthouse, nous entendons de la musique non loin de là. Nous nous en approchons ; c'est une démonstration de Tharu stick dance.
27 février :
Ce matin, il est temps de régler notre note et de rejoindre Kathmandou.
Le trajet a été très long, poussiéreux, encombré de véhicules en tout genre et jalonné de travaux.